Le taux de fécondité dans le monde, diminue...

... Depuis 1950 -mais en fait depuis déjà le début du 19ème siècle- la croissance importante (plus importante qu'elle ne l'était avant le 19 ème siècle) de la population mondiale tous pays et continents confondus... N'est due au fait, au seul fait, de l'améloration très nette des conditions d'hygiène, de santé, de progrès de la médecine... A tel point qu'aujourd'hui encore au début du 21 ème siècle, la population mondiale continue encore de croître... Et compense donc -encore- la diminution de la fécondité...

En 1950 le taux moyen de natalité dans le monde s'établissait autour de 38,5 naissances par 1000 habitants.

Mais en 1980, trente ans plus tard, ce taux avait déjà diminué d'un peu plus de 10/1000, passant à 28 pour 1000.

Et voici l'évolution depuis 1980 :

24/1000 en 1995, 20/1000 en 2010, et 18,5/1000 en 2018...

Mais dans cette évolution il faut noter qu'en 2018 il y a déjà trois grandes zones géographiques de la planète, dont le taux est inférieur à 12/1000 : Canada pays de l'Arctique Groendland Danemark ; Europe centrale et orientale et méditerranéenne et pénisule Ibérique ; Chine, mongolie, birmanie et Japon...

Les projections jusqu'à 2100 sont les suivantes pour l'ensemble du monde :

17/1000 en 2025, 16/1000 en 2040, 15/1000 en 2055, 13,5/1000 en 2070, 13/1000 en 2085 et enfin 12/1000 en 2100...

Cependant, dans cette évolution il faut voir sur des cartes et sur des documents accessibles sur le Net, que, entre 2000 et 2040 en gros, l'Afrique toute entière est le seul des continents où la fécondité (les naissances) ne diminuent pas (et même continuent encore de croître -mais inégalement selon les pays)...

C'est donc l'Afrique qui, jusqu'en 2040, compense quelque peu la rapidité de la diminution générale de la fécondité... Mais il n'en sera plus de même après 2040...

... Les principales causes de la diminution de la fécondité dans le monde, et donc, des naissances par 1000 habitants, sont d'origine culturelle et économique mais "en partie" seulement... Mais il y a une cause qui elle, est bien plus inquiétante que toutes les autres d'ordre culturel et économique : la semence (le sperme) de l'homme. En effet, en l'espace de 40 ans, depuis 1980, la semence de l'homme contient 60% de spermatozoïdes en moins, principalement en Amérique du Nord, en Europe et en Australie (et d'une manière générale dans les pays développés et en voie de développement quoiqu'un peu moins encore)...

Ce sont les pesticides (à grande échelle partout dans les cultures) et les perturbateurs endocriniens (et toutes les "vacheries" qu'on nous fait bouffer et respirer, sans compter les effets secondaires de nombreux médicaments) qui sont responsables de cette diminution de la qualité du sperme, avec pour conséquence moins de fécondité, moins de naissances...

... J'imagine -avec bien plus que de la tristesse -à vrai dire une certaine désespérance- le monde d'après 2100 : plus assez de jeunes pour le renouvellement de la population, de plus en plus de "vieux" jusqu'à la disparition de tous ces "vieux", et pour finir -horreur- plus d'humains sur Terre...

Pour moi qui fonde ma "sorte de croyance en une vie au delà de ma mort" (cette "vie au delà de ma mort étant la certitude de la continuation de l'espèce humaine, les nouvelles générations de mes proches ; le fait de savoir qu'après moi c'est comme si je me survivais dans ceux qui viendront après moi)... Si tout ça s'arrête un jour, pour le coup c'est la "vraie/vraie mort, l'inconcevable mort, le néant, l'absurdité absolus!

... A moins de voir "au delà de la Terre des Humains" et de se "projeter" dans un futur "dans le cosmos" ( existence et perpétuation de formes de vie )...

C'est comme ça que je la vois, la "vie éternelle" : par delà l'être que je suis, d'une seule fois dans toute l'éternité -l'avant et l'après-, la perpétuation de la vie dans le prolongement, la suite, dans la diversité aussi, de tout ce qui vit et se renouvelle... Comme si je me fondais dans tout cela, une fois poussière devenue, ou particules se recomposant pour former quelque chose de vivant...

 

 

diminution de la fécondité

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