Déroger par rapport à un consensus de pensée

… Si, entre un vacciné “porteur” et un non vacciné s’établit une transmission de l’ordre de 3,5 à 18% ( au lieu de, entre non vaccinés, de 20 à 60% ) … Alors les vaccinés “moraux et scrupuleux” peuvent encore, selon leur “philosophie” consistant à se sentir responsables et précautionneux vis à vis des autres, se poser la question “sensible” du risque qu’il y aurait à quand même contaminer une “personne fragilisée” non vaccinée…

À mon sens, cette question de “morale” ou de responsabilité, n’intervient vraiment QUE s’il s’agit d’une personne parmi nos proches, nos amis, nos connaissances… Et donc, en dehors du “cadre” d’environnement de relation (proches, amis, connaissances) ; cette question de morale est purement consensuelle, inhérente à un esprit conformiste de “bien – correct – pensance” civilisationnelle de principe, soit dit en passant très souvent en contradiction avec ce que l’on pense et ressent vraiment au fond de soi mais que l’on n’exprime jamais publiquement au risque de passer pour un affreux individualiste égoïste irresponsable…

Le vacciné qui se fonde sur “une transmission réduite” et, en conséquence, se sent “moins respons.able” – voire “se fout complètement des 2 ou 3 clampins non vaccinés qu’il ne connait ni d’Eve ni d’Adam pouvant être contaminés” … Est-il “si immoral que ça” ? Doit-on le traiter d’irresponsable, d’affreux égoïste ?

 

Plus généralement, donc par “extension” très en deçà de la question de la vaccination…

Est-ce que par exemple, quelqu’un “d’un peu anarchiste sur les bords/ marchant en dehors des clous/ atypique de comportement/ tendance gauche voire extrême gauche… Ayant des amis de même tendance que lui… Est-ce que ce quelqu’un là, un beau jour qui “déroge”par ses propos, son comportement, ses choix dans telle ou telle situation, par rapport à l’ “esprit qui anime la communauté de ses amis ; doit être du jour au lendemain, parce qu’il choque, considéré comme un pestiféré et doit-on lui fermer la porte, ne plus l’accueillir, faire comme s’il n’existait plus?

 

Est-ce que déroger par rapport à un consensus de pensée générale (de quelqu’ordre que ce soit) (que l’on ait tort ou raison ou en partie tort ou raison), c’est “condamnable” ?

Il semble que oui, dans le monde où nous vivons ! Eh bien que ce monde soit, et “allez vous faire foutre” les amis avec douze paires de guillemets de part de d’autre du mot ami !

 

 

consensus

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