Définir le lien

… Définir ce qui nous relie aux êtres et aux choses qui nous entourent, par ce que l’on perçoit, par ce que l’on regarde avec une certaine attention et dans une réflexion particulière… Sans forcément que cela implique une relation… Peut nous aider à comprendre le monde et apprendre à accepter le monde pour ce qu’il est…

Mais comment définir le lien, autrement qu’en se projetant hors de nous-même, et en même temps, demeurer en nous-mêmes ?

 

Établi, pour autant qu’il peut l’être, le lien, une fois défini ; nous aidant à comprendre le monde dans son ensemble et dans tout ce qui le fait, le monde, à savoir les êtres et les choses… En somme, comprendre le fonctionnement de la “mécanique” dans ses rouages et dans ses engrenages…

Établi, le lien, il reste cependant le plus difficile, après être parvenu à comprendre le monde : accepter le monde pour ce qu’il est, enclins que nous sommes à le juger, à le faire selon ce que l’on voudrait qu’il soit…

Car à faire le monde comme l’on voudrait qu’il soit, on le défait. Et le lien se relâche, le lien se rompt ; c’est le heurt qui se substitue au lien…

 

Certes, accepter la violence, l’injustice, la prédation, par fatalisme, par démission, ou par complaisance, n’est pas la forme qu’il convient, de l’acceptation du monde pour ce qu’il est…

La forme d’acceptation du monde pour ce qu’il est, c’est celle qui nous met en face du monde tel qu’il est, en tant qu’ “interlocuteurs” du monde, et de tout ce qui fait le monde, les êtres, les choses, dans une relation évolutive aussi complexe que diverse… Une relation se fondant sur les forces naturelles d’opposition, d’association, de symbiose, d’interdépendance, de combat pour la vie…

 

 

le lien

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