Un vent de puanteur de fricaille et d'injustice

     Il y a un réel problème avec ce type, Nicolas Sarkozy... Déjà au soir de son élection le 6 mai 2007 j'avais senti « comme un mauvais vent venir », à dire vrai un vent de puanteur de fricaille, de flicaille, d'insolence des « ultra riches » et de toute cette clique de personnages de « droite décomplexée » se mettant ostensiblement en scène sur les plateaux de télévision et auprès des médias, devant le peuple Français ébahi, incrédule ou « docile » selon le cas – dans un premier temps – mais « révolté » en partie, par la suite...

Car nul président de la République, au soir de son élection jusqu'en 2007, n'avait à ce point affiché publiquement et de manière aussi insolente sa « préférence » en matière de fréquentations de « haut vol » en un lieu tel que le Fouquet's !

J'y vis là un « signe », un avertissement, et j'y sentis donc, ce vent de puanteur de fricaille...

Il y eut certes, la « crise »... Quelques revirements et orientations de circonstance, nouvelles mesures assorties de lois, et surtout beaucoup de « pirouettes », de gesticulations, de petites phrases cinglantes – et parfois insolentes et vulgaires- et... Comme une sorte de « Facebook dans le réel »

en plus de « Facebook  dans le virtuel »... de la part de notre président de la République...

… Sommes nous en cet automne 2010, au début d'un mouvement social important en France, dont personne à l'heure actuelle ne peut dire quelle en sera l'issue ? Le problème des retraites n'est-il pas lié tout comme les autres problèmes « graves » de société et de civilisation, au problème de plus en plus « écrasant » (et évident) de l'argent roi et de l'appétit féroce de toute cette caste de puissants, de possédants, de financiers et de banquiers et de leurs états majors derrière laquelle s'empiffrent de fric les actionnaires ?

Les dépôts de carburant et les raffineries en grève, occupés et bloqués ; les transports routiers à l'arrêt et les chauffeurs formant des barrages, les lycéens dans la rue, partout dans toutes les villes de France ; les manifestations qui rassemblent des centaines de milliers de gens, et cela sans discontinuer jusqu'à deux fois par semaine ; des grèves à répétition... et les inévitables débordements en marge des manifestations... Tout cela me dit qu'une sorte de « sirocco » se lève et brûle contre un vent de puanteur de fricaille et d'injustice devenu insupportable...

… Reste à ce qu'il sorte (ou émerge) de cette tempête sociale (qui prend la consistance d'un typhon), quelques têtes « un peu mieux pensantes » et « un peu moins tournées dans le sens du tourbillon de folie frico-consommatrice du monde »... Afin que vienne un nouveau pouvoir : le pouvoir d'un peuple tout entier contre le pouvoir d'une caste dominante et prédatrice...

 

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire