Un rêve qui évoque l'absurdité du monde

… Que je présente cette fois, sous la forme d’un récit de fiction : les situations sont celles que j’ai vues dans le rêve, mais les personnages réels que j’ai vus dans le rêve, sont fictifs et remplacent ceux que j’ai vus, y compris moi même…

 

… Jean, 54 ans, se rend avec sa femme Louise, un vieux cousin Pierre âgé de 78 ans, une amie Christine âgée de 83 ans, et avec trois amis, Gérard, Bernard et Josette, dans un musée d’art moderne.

Très curieusement, ce musée d’art moderne est un ancien château du 16ème siècle restauré, mais comme refait avec des pans de mur en béton armé, et des matériaux de construction composites dans le genre de ce que l’on peut voir dans des zones commerciales et industrielles en périphérie de grandes villes.

L’aspect général, cependant, est bien celui d’un château…

La visite commence. C’est Pierre, le « vieux cousin » qui mène toute l’équipe, en homme « sûr de lui », et ayant visiblement l’habitude d’organiser des « sorties intéressantes »…

Jean a fait suivre son vélo électrique (24 kg avec la batterie), son ordinateur portable inséré dans une sacoche, et il a un sac à dos de taille moyenne… Il pousse le vélo à la main, son sac sur le dos, la sacoche de l’ordinateur en bandoulière, s’avançant dans le grand hall d’entrée du musée, puis dans les couloirs se succédant comme dans un labyrinthe.

Les couloirs sont assez longs et étroits, sombres, humides, l’on y avance comme dans de grands conduits d’égouts aux parois rugueuses de ciment brut…

Pierre en tête du cortège, Jean et Louise, Christine et les trois autres amis, avancent dans le dédale des couloirs, nous sommes encore au rez de chaussée du « château musée »…

Soudain, Pierre emprunte un escalier en marches de granit, très étroit, assez raide, partant d’une ouverture aménagée dans l’un des couloirs.

Jean, ne pouvant alors mener et tirer son vélo électrique de 24 kg, laisse ce dernier apposé contre le mur du couloir, à côté de l’escalier. Mais il n’a pas pris d’antivol… Il hésite à se risquer tout de même à mener son vélo dans l’escalier… Il renonce, car c’est impossible, le passage par cet escalier est trop étroit. Va-t-il retrouver son vélo, en redescendant (si toutefois l’on reprend au retour le même chemin)…

L’escalier en spirale aboutit au bout d’au moins une centaine de marches, à une salle située en étage, très vaste, haute de plafond, peu ajourée, froide et humide, dans laquelle sont exposés toutes sortes d’objets plus bizarres les uns que les autres, en pierre, en bois, en métal, hétéroclites, parfois renversés, disposés sans ordre et visiblement, d’époque récente…

Lorsque Jean et Louise, qui ont eu peine à arriver dans cette salle, ayant pris du retard dans la montée, ne voient plus, présents parmi les autres visiteurs, ni Pierre, ni Christine ni leurs trois autres amis, ils s’inquiètent…

En fait, parvenus dans la salle, Pierre et les autres ont emprunté un autre passage situé dans le fond de la vaste salle (qui n’est pas visible depuis l’endroit où Pierre et Louise sont entrés)… Un passage qui, en principe, devrait mener par un escalier à un niveau ou étage supérieur du « château musée »…

Ne sachant plus que faire et où continuer, Pierre et Louise restent dans la vaste salle et attendent…

Tout à coup survient Pierre, essoufflé et « un peu stressé » (il est âgé de 78 ans et son genou gauche lui « joue des tours »)… Pierre, apercevant Jean et Louise, déclare «  Christine (83 ans) n’en peut plus, elle est assise dans un recoin, dans une salle située au troisième niveau, elle est tombée, il a fallu la relever, je redescends chercher du secours…

Jean, à ce moment là se trouvait, très perplexe, devant une « étrange composition » représentant un gros cochon à cinq pattes et à queue de cheval, monté par un chevalier en armure et brandissant une kalachnikov…

Jean, apercevant Pierre, se retourne et ne voit plus à ses côtés, Louise sa femme dont il ne se sépare jamais, en déplacement où qu’ils se rendent tous les deux…

Affolé, le regard perdu, Jean se met à faire le tour de la vaste salle, cherchant un passage, une porte menant quelque part… Mais les seules portes qu’il voit en s’ approchant de l’une ou de l’autre, sont toutes en trompe l’œil… Il n’y en a qu’une, de vraie, de ces portes, qui s’ouvre sur un couloir étroit et très sombre, et au bout du couloir, s’ouvre un puits d’une profondeur insondable…

Mais bon sang, se dit Jean, comment Pierre, Christine et les autres ont-ils fait, pour se rendre à un niveau ou étage supérieur ? Par quel passage ?

Louise a bel et bien disparu…

Cependant, au bout de plusieurs tours de salle en longeant les murs, Jean finit par trouver une vraie porte (en fait une ouverture à peine large pour le passage d’une personne très fluette voire d’un chien de taille moyenne)… Il s’introduit dans le passage, débouche au bout de dix mètres environ, dans une salle de petite dimension, comme une sorte de vestibule où il voit, à deux mètres au dessus du sol, les premières marches d’un escalier, mais un escalier « en suspension » de telle sorte que pour accéder à la première marche, il faut se hisser – Jean se demande comment – sur deux mètres !

L’« histoire » s’arrête là, devant l’escalier en suspension…

 

 

absurdité

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