Festivals d'été en plein air, avec le masque ?

… Par exemple, le festival du court métrage de Contis Plage sur la côte landaise ? …

Je dis ce festival là en particulier, parce que vu son caractère, son atmosphère, vu la convivialité et le côté “relationnel” et disons le, “assez atypique” et “en dehors des clous” de cette manifestation artistique – qui dure chaque année cinq jours, du jeudi soir au lundi soir – souvent au milieu du mois de juin et parfois – comme cette année en 2021, en septembre, du 15 au 19…

 

Vu, donc, le caractère de ce festival, il est difficile de l’imaginer, ce festival, “en masque” ! Déjà autour du “grand patio” d’accueil et de l’entrée toutes portes ouvertes où est offert par Betty et Rainer les organisateurs et propriétaires du cinéma Le Select, un “apéro géant” (toutes les personnes présentes sont invitées) lors de la soirée d’inauguration le jeudi soir, et même dans le grand hall d’accueil (très aéré) donnant sur une terrasse en surplomb (assez vaste) où est réunie toute une assemblée de “jeunes femmes chic”, de “mecs sympas”, de personnes de tous âges, de familles avec enfants et adolescents, de quelques personnages aussi, il faut dire “hors du commun” (mais sans “fausse note” ni “m’a-tu-vuisme outrancier”)…

 

Oui, dans une telle atmosphère, qui soit dit en passant “est assez proche de ce que je conçois en matière de manifestation culturelle et artistique – et de relation” (chic, sympa et sans effets spéciaux d’apparence, de look et d’esbroufe) – rire … le masque dissimulant la moitié “australe” du visage (et donc le sourire) me semble “totalement inapproprié et surréaliste”, comme dans un mauvais film de science fiction épouvante du genre “désastre pollution post explosion atomique, ou grande pandémie genre Le Fléau de Stephen King !”…

 

Et j’imagine aussi les programmes de court métrage soumis au vote du public… Des films sortis tout droit des fantasmagories et de l’imaginaire créatif des présentateurs (qui sont tous des amateurs mais passionnés et talentueux), avec des scénarios “covidiaux” ou “post covidiaux”, des histoires d’amour très atypiques où les deux partenaires se “mangent le visage au travers du masque” ou encore des situations de relation, anecdotiques, drôles, “décoiffantes”, humoristiques ou dramatiques (certaines) tout cela “très en rapport” avec ces temps que nous vivons… De véritables petits chefs d’ œuvres ! Très “actuaux” dis-je (pardon pour l’incorrection grammaticale – le pluriel de “actuel”)… Rire…

Non, no no non… Le festival du court métrage de Contis Plage… Avec le masque… J’arrive pas à imaginer !

 

Et d’ailleurs, quel grand amoureux des visages, des regards, des sourires, des expressions, de ce qui fait qu’une personne est unique en son genre, irremplaçable, “coup-de-froudri – ique”… Peut imaginer un festival ou une manifestation culturelle ou artistique de ce genre là… En masque ?

Allez, je le lâche le mot : “visage chic !

 

Précisions :

 

L’apéro géant de la soirée d’inauguration, où toutes les personnes présentes sont conviées, est en réalité financé en partie (30%) sur le budget recettes du cinéma (ouvert toute l’année 7 jours sur 7) et en partie (70%) sur le budget du Conseil Général (subvention)… Du fait que ce festival est déclaré – et présenté – “international” ; il est possible que “des fonds Européens” alimentent le budget du Conseil Général… (Si c’est le cas “vive l’Europe” – l’Europe de la Culture, des subventions pour des étudiants, des projets collectifs à “retombées économiques et sociales”- ça on peut pas être contre !)…

 

Bien que ce festival soit en grande partie, en salle, du fait des programmations de films (en général six séries d’une dizaine de courts métrages), il se déroule aussi en extérieur avec des scènes en plein air, notamment le soir sur la plage, dans les rues de Contis, avec des conférences débats, des musiciens, des représentations d’artistes, des nuits dansantes…

 

 

 

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